Aethina tumida : le petit coléoptère des ruches
Comment l'identifier ?
Aethina tumida est un petit scarabée (5 à 7 mm de long et 3 à 5 mm de large) de couleur brune rouge à la naissance et noire à l’âge adulte. Sur sa tête, ses antennes ont la forme d’une massue.
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| Image Wikipédia |
La femelle pond entre 2000 et 3000 œufs par cycle. Il peut y avoir entre 2 et 6 cycles par an. 80 adultes peuvent engendrer plus de 36000 adultes en 63 jours. Les œufs sont pondus à l’intérieur de la ruche (fissures de la ruche, cellules et autour du couvain). Présence de plusieurs larves possible dans une seule cellule.
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La larve (1 cm de long et blanche) à des épines sur le dos (ce qui la différencie de la larve de la teigne).
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Ces larves s’alimentent de couvain, de pollen, de miel. Arrivées à maturité, elles sortent de la ruche pour s’enfoncer dans le sol (10 à 30 cm de profondeur) où elles finissent leur métamorphose (15 jours à un mois) en fonction des conditions météorologiques.
Les conditions idéales pour la reproduction sont :
- Présence de nourriture
- Température entre 15° et 20°
- Sol meuble et chaud avec une température supérieure à 10°
Depuis 2014 où ce coléoptère a été détecté en Italie du Sud dans la région de la Calabre puis ensuite en Sicile. L’Italie a mis en place des mesures drastiques pour limiter sa propagation. Les ruchers atteints ont été brulés. Et une zone de protection de 100 km autour de ces ruchers avec interdiction de déplacement a été instaurée. L’Aethina tumida et sa possible arrivé en France alerte la filière apicole Française.
La France n’est pour le moment pas touchée par ce petit coléoptère.
Il ne faut pas acheter de reine ou d’essaim à l’étranger (privilégier les circuits courts). A titre d’exemple : 1000 reines qui avaient été importés du Brésil vers le Portugal étaient infectées. Sans vérification toutes ces reines auraient pu infester une multitude de rucher Portugais.
L’aethina tumida natif du continent africain, est probablement arrivée en 1996 aux États-Unis dans l’état de la Caroline du Sud. Il s’est rapidement propagé en Géorgie et en Floride où il a été détecté en 1998. Cette même année, le petit coléoptère provoquait une perte pour la filière apicole qui s’élevait à 3 millions de dollars aux USA. Depuis 2002 toute exportation est impossible depuis les Etas-Unis.
Propagation :
- Achat d’essaims, de reine
- Par manipulation des cadres
- les fruits (durant le transport)
- Par le sol
- Le vol des adultes sur des distances parfois de plus de 5 km. (20 km /an en moyenne)
Traitements :
Pas de traitement
Une fois établi, le petit coléoptère des ruches ne peut être éradiqué.
Quels moyens pour le combattre ?
Il est possible de poser des pièges. Pour plus d’information voir :
Conséquences sur les colonies :
- Les larves mangent toutes les réserves de la ruche (miel, pollen, cire et couvain)
- Perte de récolte (en passant sur les cadres les larves déposent des levures qui font fermentées le miel) odeur d’orange pourrie dans le miel
- Les cadres attaqués présentes des galeries et sont délaissés par les abeilles.
- Effondrement rapide de la colonie